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RE 2020 : un tournant pour le secteur du BTP en France ?

Bouleversement dans le milieu du BTP avec l’entrée en vigueur de la RE 2020 : Le Groupe SNAAM agit pour un avenir durable de la construction et du béton armé.

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RE 2020 : un tournant pour le secteur du BTP en France ?

Grande cause nationale 2015, la lutte contre le réchauffement climatique demeure, en 2021, un défi qu’il est primordial de relever. Si ce n’est, LE défi primordial à relever.  Pour permettre à la France de tenir ses engagements pris lors de la COP21 et maintenant de la COP26 en matière de neutralité carbone d’ici 2050, l’ensemble des acteurs de la société doit se mobiliser.

À cet égard, les acteurs du bâtiment vont être confrontés à un bouleversement significatif à compter du 1er janvier 2022 avec la prochaine entrée en vigueur de la RE 2020 ; une politique environnementale ayant pour objectif de réduire l’empreinte carbone du secteur.

« La volonté de transformer progressivement les techniques de construction en introduisant les matériaux biosourcés est une initiative louable. Les mettre sur le devant de la scène au détriment des autres techniques de construction est plus discutable. »
JM Sohm – Conseiller technique de la direction I Groupe SNAAM

Une certitude demeure, l’application progressive de la RE jusqu’en 2031 va pousser le secteur du BTP à revoir sa manière de construire.

L’objectif affiché de la RE 2020 est clair, rendre la construction de bâtiments neufs plus respectueuse de l’environnement. Pour ce faire, plusieurs valeurs telles que l’empreinte carbone (bilan des émissions de CO2) de l’intégralité des acteurs de la construction devront être calculées à partir des données recensées dans les FDES des différents composants et en utilisant la méthode d’Analyse du Cycle de Vie (ACV) dynamique simplifiée.

Le passage d’un calcul statique à un calcul dynamique oriente de manière abusive les préférences de construction vers des matériaux biosourcés tels que le bois ou le chanvre, un favoritisme assumé par Emmanuel Acchiardi du Ministère de la Transition Écologique.

Le procédé peut sembler simple : réduire l’empreinte carbone de la construction française en utilisant des matières organiques renouvelables. Et pourtant, beaucoup plus complexe qu’il n’y paraît, cette réglementation pionnière en Europe, se heurte à des limites structurelles profondes.

La construction 100% bois n’est ni souhaitable, ni faisable en France

Démographie et construction sont intimement liés. D’ores et déjà, la France fait face à un déficit de plus de 800 000 logements, qu’aucun gouvernement n’a réussi à résorber De fait, l’accroissement de la population française doit conduire les acteurs de la construction à augmenter la production de logements économiques et durables. en ce sens, la construction en bois peut sembler séduisante et esthétique mais elle s’avère, en France, relativement complexe à mettre en œuvre à grande échelle.

Tout d’abord les réserves de bois ne sont pas infinies, un fait récemment affirmé par la COP26 en lutte contre la déforestation. Plus particulièrement en France, la filière accuse un déficit commercial structurel de plus de 7 milliards d’euros par an. Si la France se retrouve confrontée à une forte augmentation en demande de bois, l’éventualité de voir notre écosystème bouleversé est réelle :

  • Transformations environnementales et de nos paysages,
  • Dépendance accrue aux pays importateurs pour l’approvisionnement, avec les émissions carbone des transports,
  • Manque de main d’œuvre (le maçon n’est pas charpentier…),
  • Augmentation des coûts de construction, etc.

Dans pareil contexte, et sans cohérence d’application d’actions environnementales à l’échelle européenne, la RE 2020 risque de créer en prime à une délocalisation massive des usines de production vers des pays moins exigeants dans leur politique environnementale. En l’état, le remède semble pire que le mal !

L’acier et les armatures du Groupe SNAAM sont des matériaux durables

Depuis 90 ans, le Groupe SNAAM optimise la pratique de son métier d’armaturier pour rendre ses produits plus performants et moins polluants.

« Gage d’une création de valeur plus verte de bout en bout, notre couverture nationale assure une proximité entre nos zones d’approvisionnement en matière première, nos usines de production et les chantiers de nos clients. »
O. Petit – Directeur industriel I Groupe SNAAM

Dès le début de la fabrication de nos armatures, nous préférons acquérir et travailler de l’acier sous forme de barre, moins énergivore dans sa production et sa transformation. Certes, plus mineure dans notre empreinte carbone, l’utilisation de l’électricité dans notre production est elle aussi optimisée dès que cela est possible : nouvel éclairage led des ateliers, modernisation des petits équipements (exemple, postes à souder à onduleur) ou encore emploi de machines de production plus modernes et plus propres “full electric”.

En complément de la proximité de nos usines avec les chantiers de nos clients, notre processus de livraison est lui aussi pensé pour réduire notre impact environnemental : la quantité de transport est réduite et nos livreurs sont sensibilisés à l’éco conduite et commencent à y être formés. Dans une volonté d’intégration des collaborateurs à cette démarche écologique, des bornes électriques ont même été installées sur le parking du siège pour faciliter le passage à un mode de transport plus vert.

Conscient que le processus de transition écologique ne fait que commencer, le Groupe SNAAM a décidé de se soumettre régulièrement à des audits énergétiques. Partie prenante de ce changement, nous entendons démontrer que le béton armé reste un matériau d’avenir et que les lendemains de la construction passeront par une mixité et une complémentarité accrues des matériaux utilisés.